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ESPRIT DU TRAVAIL

 

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Au coeur du travail se trouve la notion d'acte et l'idée d'engagement véritable de l'artiste. 

 

Écrire. Jouer. Danser. Performer...comme vivre, célébrer,  comme un chemin de connaissance qui peut inviter à la transformation et à la transcendance.

 

Le faire sans filet, comme un poète dont le fait de créer est porté par une nécessité. Retrouver une vérité  "nue",  qui n'a pas à voir avec le fait d'enlever ses vêtements mais avec  une forme d'authenticité. 

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Je cherche la transgression dans le mouvement, l'expression de la force vitale à l'état le plus jaillissant.  J'envisage le matériau humain comme un processus d'alchimie. D'abord le plomb émerge, la matière brute, je cherche la voie qui va permettre de réveiller la lumière et la force de l'élan. Ensemble avec l'interprète je propose de nous diriger vers un geste artistique qui a la dimension d'un acte. Chaque projet est un passage, une occasion d'évoluer.

 

Mon travail est contre le ressentiment. Il célèbre la puissance du vivant, sa joie innée.  Il est comme un voyage, une quête intérieure qui permet à l'être de s'exprimer, de mieux se connaître,  d'éclore et de se libérer. 

 

Je m'intéresse au surgissement de la vie, au mystère de la création et de l'art, au pouvoir de la beauté. Je travaille à un art qui célèbre l'invisible et l'irrationnel au coeur du visible, qui défaisant les illusions, nous conduit vers un champ d'ouverture et des possibles qui dépasse la pensée.

 

Théâtre, performance, danse et écriture sont liés dans mon travail en dehors des catégorisations qui séparent. Je me sens liée au théâtre pour la puissance du verbe créateur, pour la qualité magnifiée de la présence humaine et pour l'invitation à une dimension transcendante, à la performance comme art du geste et de l'acte authentique et comme potentiel plastique et esthétique, à la danse pour la spontanéité du mouvement qui connecte directement au vivant, à l'écriture comme un art poétique du dire vrai. 

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Stéphanie Lupo. 

Tous droits réservés.

 

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 Pourquoi sacrifions-nous tant d'énergie à notre art ? Pour nous accomplir nous même. Pour mûrir, grandir, pour découvrir la richesse de notre nature unique et singulière.

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